Chronique musicale # 8

Hier, j’ai eu un petit moment d’excitation à savoir si j’allais tomber sur le cul en 2012.

Parce que le nouveau Grizzly Bear a une bonne cote…

J’ai aimé, mais sans plus.

Bon… je suis tombé déjà en bas de ma chaise pour le Québécois et le Hip-Hop, mais pas pour ce qui s’est fait d’autre…

Électro, alternatif, rock, pop…

J’ai eu quelques coups de coeur, mais pas de Future Classics pour voler l’expression de Dj Lexis.

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Pis là, ben c’est l’automne… je divague.

Je ne sais pas trop quoi écouter.

Finalement, cette semaine, je suis retombé pour une énième fois en amour avec l’album In ear Park de Department of Eagles.

J’ai trouvé mon album d’automne.

Il s’inspire d’histoires d’enfance père-fils.

Ça… ça vient me chercher.

L’album était dédié au père de Daniel Rossen décédé en 2007.

Pis il date de 2008.

Tout ça avant la bombe Veckamtimest en 2009 de Grizzly Bear.

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Department of Eagles date de 2001.

C’est Daniel Rossen (Grizzly Bear) qui chante dans ce groupe et est accompagné de Fred Nicolaus.

Ils ont formé le groupe lorsqu’ils étaient colocs.

Daniel Rossen:

Ce gars est un génie dans ses arrangement, compositions et façons d’amener la guitare à d’autres sphères au niveau mélodique.

J’adore Daniel Rossen.

D’ailleurs, il a fait un EP cette année qui était ma fois délicieux.

J’aime sa voix, sa façon de composer… arranger…  et crée son univers musical.

Point.

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Je vous offre la pièce titre de l’album, mais franchement, il s’écoute au complet.

Donc… VA L’ACHETER.

1 – In Ear Park : Dans cette pièce, on retrouve toute l’essence saisonnière de cet album.La guitare chancelante, comme le vent humide et cinglant qui dénude tous ces arbes.

2 – No one does it like you : Cette pièce fait un peu penser à Modern days de Beck.  Très pop, accrocheuse et indie à fond la caisse. Ils ont conquis le public de Connan O’brian en 2008 en live.

3 – Phantom Other : La pièce qui m’a fait comprendre que j’avais un grand album dans les oreilles.  Une pièce qui a une structure Grunge, mais plutôt acoustique.  Très dark, profonde et intense.  J’adore x 1000

4 – Teenagers: Cette chanson pourrait facilement être chantée par Rufus Wainwright. En effet, c’est une pièce pop de haute voltige. Le piano prend beaucoup d’espace et les arrangements de guitares sont volatiles et parfaits.  L’effet sur la voix de Rossen est utilisé vraiment avec finesse.

5- Around the Bay : Si Tim Burton faisait de la musique, ce sonnerait comme ça.  Grandiose, lugubre et à la fois magnifique. Des arrangements naïfs, efficaces et d’une progression sans équivoque.

6 – Herring Bone: Ici, l’album prend une place plus intimiste.  J’y vais peut-être fort, mais je pense à du Paul McCartney avec Eleonor Rigby ou Golden Slumbers. Rien d’autre à dire. C’est juste ça… rien de moins.

7 – Classical Records: La chanson la plus particulière de l’album.  Je souris lorsque je l’écoute ces temps-ci parce qu’on y parle d’albums de classique qui dorment… ça m’a fait pensé à moi tsé… avec mon ami Le Classique qui me revient à chaque année quand je commence un peu à frissonner. Intelligent le clin d’oeil des violoncelles.

Do you listen to your classical records any more?
Or do you let them sleep in their sleeves, where they be?
Do you suffer through those records that you turned around?
Or do you make them sleep in their sleeves where they weep?
Vinyl tears

8- Waves of Rye :  Une compo très Rossen. La guitare grave et profonde qui vient appuyer le rythme inquiétant. Une chanson très progressive et bien arrangée.  La voix un peu chancelante et lente dans les temps.  Bien pensé et travaillée.  Vraiment agréable à écouter lorsque les backvocals viennent se faire rejoindre par un mur de guitares franchement taillées dans le granite tellement c’est gras.

9 – Therapy Car Noise : Simple petite interlude qui prépare à la pièce si douce qui s’en vient.

10 – Floating on Lehigh: On parle ici de la chanson  »à grand déploiement » de l’album.  On remarque toute la puissante et finesse de la voix de Rossen. Une belle composition qui nous apporte ailleurs et ce, de manière toute douce.

11 – Balmy Night : Chanson de nuit. Pour l’automne.  Incandescente et vivifiante.  La dernière.  Le meilleur choix pour terminer l’album.

Pour moi, cet album est sans faille, vraiment, c’est dans le top cinq des dix dernières années.

Je l’aime plus que Veckatimest de Grizzly Bear ou bien le nouveau, Shields.

En plus… ils sont juste deux.

Beat that 2012.

Point à la ligne.

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