Des Visages de Haute-Voltige

Depuis que je suis tout petit, les moyens de transports me fascinent.

J’ai toujours aimé les choses bruyantes.

Moi-même, je suis une chose bruyante.

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à  2 ans, j’ai eu un Tricycle.

à 3 ans, je roulais déjà sur 2 roues à Vélo.

À 4 ans, j’ai eu comme cadeau de fête un tour de Camion 18 roues.

À 7 ans, j’allais dans les Spectacles Aériens.

À 8 ans, j’ai visité le musée de la Guerre avec les Tanks, Jeeps et autres moyens de transports militaires.

à 9 ans, je comptais les Wagons de Trains lorsque j’étais témoin des passages à niveau bloqués.

à 11 ans, j’ai développé une espèce de passion pour les Voitures en apprenant toutes les sortes par coeur.

à 13 ans quand je suis allé à N-Y, j’ai visité un Porte-Avions.

à 20 ans, en France, j’ai pris le TGV et c’était merveilleux.

À 22 et 23 ans, Aux Loisirs Soleil, on a pris le Traversier Montréal-Longueuil.

Je me rappellerai toujours de mon constat intérieur:

Heille, je suis sur un Bateau et je suis payé…

Pis depuis que je suis petit, je fais des bruits de Mustang avec ma bouche…

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à 20 ans, j’ai pris l’Avion pour la première fois.

Au décollage, lorsque les moteurs ont émis leurs premiers vrombissements de décollage.

J’ai regardé mon cousin qui m’accompagnait et impulsivement je lui ai dit.

HEILLE, FUCK LA MUSTANG!!!!

C’était la surexcitation.

Un vrai p’tit gars.

J’ai eu la chienne… pareil.

Je suis alors retombé en amour avec les Avions.

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Un ami du nom de Jérôme Martin m’avait fait découvrir l’endroit à Montréal pour voir atterrir ces appareils supersoniques.

(si vous voulez savoir c’est où ben… écrivez-moi, ça se dévoile pas comme ça… ça fait partie de la tradition orale!)

J’ai par la suite fait découvrir ça à des gens.

J’y retourne souvent maintenant.

J’ai transmit cette passion là à mon amie Gab.

Une vraie p’tite fille à chaque fois qu’on y va.

Toujours autant la même excitation.

Moi j’ai toujours l’air vraiment zen, mais en dedans.

JE BOUILLE D’EXCITATION.

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Voir atterrir ces machines là… ça donne des frissons, ça procure des sensations.

Pis on ne peut qu’être impuissant, nous, ceux qui ne connaissent rien à l’ingénérie (tsé… je suis éducateur spécialisé…)

Lorsque tu vois les avions atterrir, tu les regardes et ton visage prend souvent une forme qui se traduirait par le mot :

ÉMERVEILLEMENT.

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J’ai décidé d’amener mon Kodak les dernières fois que je suis allé.

J’avais le goût de prendre des feutos.

Pas des avions.

Des gens.

Qui les regarde atterrir.

J’aime ça voir leurs réactions à ces personnes.

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On arrive vite à la conclusion que cette activité gratuite, ludique et franchement sensationnelle attire toutes les classes de la société.

C’est une belle sortie familiale.

Une place où j’ai déjà vu des dates.

Une place où les gens échangent.

Peu importe ta nationalité, l’émerveillement est universel.

Ces machines rapprochent…

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Voilà mes feutos.

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